De nombreuses questions se posent aux néophytes concernant la fiabilité de Bitcoin et c’est bien normal. Je vais expliquer ici pourquoi, à mon sens, il y a toutes les raisons techniques, sociales et économiques d’être rassuré quant à la sécurité de Bitcoin.
- Sa sécurité technique
C’est évidemment ce qui nous intéresse de prime abord; nous sommes nombreux à paniquer devant un ordinateur capricieux, d’autant plus quand il va s’agir de nos économies.
Nous l’avons vu précédemment, la Preuve de Travail est là pour sécuriser la blockchain et donc empêcher que quelqu’un puisse falsifier le registre.
Ensuite, c’est à vous de sécuriser vos bitcoins en ayant la possession de vos clés privées, sujet que nous développerons ici.
Ainsi, la blockchain est sécurisée et vos clés privées sont au chaud.
- Sa sécurité économique
De part sa rareté programmée, bitcoin peut-être considéré comme une réserve de valeur au même titre que l’or. La différence est que l’on peut encore découvrir de l’or, alors que l’on sait qu’il n’y aura jamais plus de 21 millions de BTC. Attention cependant, le bitcoin est volatil.
Non seulement c’est un moyen de paiement qui deviendra, au fil du temps, probablement incontournable, mais il permettra aussi à votre patrimoine de conserver sa valeur.
Entre ceux qui s’offusquent quand on aborde l’idée de plus-values (pronant le fait que Bitcoin est une philosophie et ne doit pas être considéré comme un objet spéculatif) et ceux qui pensent que sa monnaie ne pourra pas être démocratisée, à nous de nous faire notre idée.
Pour ma part, je crois profondément à la réserve de valeur et à sa plus-value. C’est faire l’autruche que de ne pas accepter qu’un bien rare et de plus en plus demandé prendra de la valeur.
De plus en plus demandé car, malheureusement, de plus en plus de politiques économiques sont déficientes et les citoyens voient leur pouvoir d’achat fondre comme neige au soleil.
Au Vénézuela par exemple, le bitcoin est utilisé depuis un bon moment. Il est un moyen de paiement alternatif afin de se protéger de la crise qui met le pays en hyperinflation. La monnaie nationale ne vaut plus rien et le gouvernement Maduro accepte même le bitcoin et certaines cryptomonnaies sur ses plateformes administratives.
De nombreux pays africains sont friands du bitcoin y voyant également un excellent moyen d’échapper à l’inflation et à la censure.
Bitcoin marque le début de quelque chose d’important : une monnaie sans gouvernement ce qui est nécessaire et impératif.
Peter Thiel, co-fondateur de PayPal
Ces pays prouvent que le Bitcoin peut être organisé en système de paiement quotidien ; ils sont les bêta-testeurs qui nous ferons voir cette monnaie sous un autre angle.
Personnellement je suis, pour le moment, trop persuadé de sa rareté future pour imaginer le dépenser pour acheter un café !
Les jeunes ont bien compris l’intérêt et les enjeux autour du bitcoin. Le taux d’adoption chez les 18-30 ans grimpe en flèche. C’est plus fun que l’or, ça s’échange en un mouvement de smartphone et ça vous classe dans une communauté à part, comme signe de rébellion à un système rouillé qui répète les erreurs du passé.
Afin de poursuivre ce développement avec légèreté, je vous propose cette Foire Aux Questions :
- Que se passe t-il si Bitcoin ferme ?
Bien que Bitcoin soit le fruit de l’homme, il n’est pas géré par une entitée. Rappelons au passage que personne ne sait qui est réellement son créateur Satoshi NAKAMOTO.
Bitcoin ne peut pas fermer. C’est un processus informatique réunissant plusieurs technologies, actif sans intéruption depuis le 3 janvier 2009. Son fonctionnement est inscrit dans son code informatique et personne ne le gère. Pour toujours.
Bien-sûr, des milliers de personnes participent à ce fonctionnement, mais personne n’est aux commandes et ne peut l’orienter comme bon lui semble.
Afin d’en savoir plus, je vous invite à vous rendre, si ce n’est pas déjà fait, sur la section de la Preuve de Travail.
- Quand je vais au distributeur, je retire des billets, mais Bitcoin ce n’est pas que du vent ?
Lorsque vous faites un virement ou un paiement par carte en €, il n’y a pas plus d’échange matériel que pour le bitcoin. Des données informatiques passent d’un compte à un autre.
Mais il est vrai que la question revient malheureusement très souvent. Elle est en général suivie de son affirmation : le bitcoin ne repose sur rien.
Il n’est pas anormal d’avoir ce processus de pensée car nous manipulons des pièces et des billets depuis notre plus jeune âge.
Je pense que la question qu’il convient de se poser est plutôt : « Mais sur quoi reposent nos monnaies d’état ? »
Il est important de savoir que depuis 1971, le dollar n’est plus adossé à l’or : sa valeur n’existe alors que dans la confiance qu’on lui donne. Il en est de même pour toutes les principales monnaies étatiques (monnaies d’états) que nous connaissons.
Nous pouvons alors nous poser la question de savoir quelle confiance accorder aux monnaies FIAT (Latin : « Qu’il soit fait » nom donné aux monnaies ayant un cours légal et imposées par l’état) dans la mesure où nos gouvernements pratiquent des politiques expansionnistes depuis des décennies. Les crises répétées ne semblent par servir de leçon.
L’Etat est toujours là pour sauver les différents secteurs à coup d’émissions monétaires sans fin. C’est un fait. Gardez en tête qu’un gouvernement est en place pour une durée limitée, il faut que son bilan soit bon.
Donc sur quoi reposent l’euro ou le dollar ?*
Quoi qu’il en soit le Bitcoin, lui, fonctionne avec un code informatique qui lui assure une émission maîtrisée et une quantité qui sera limitée à 21 millions. Il est donc déflationniste contrairement à nos politiques monétaires inflationnistes (ce qui est signe de développement et de prospérité si et seulement si les salaires suivent la hausse des prix…).
Sa jeune histoire prouve qu’il est de plus en plus demandé à travers le monde. Certains pays sont touchés de plein fouet par d’importantes crises monétaires et beaucoup de populations se tournent vers les cryptomonnaies comme réserves de valeur.
- Si c’est informatique, alors des pirates peuvent l’attaquer ?
Théoriquement, le système Bitcoin peut se faire attaquer. Dans la pratique, c’est une autre paire de manches. Pour preuve, il n’a jamais été piraté depuis son démarrage en janvier 2009 preuve que la fiabilité de bitcoin n’est pas remise en cause.
Le but de ce site est de vulgariser au maximum. Je présente donc mes excuses aux spécialistes si mes termes ne sont pas précis, il faut que le plus grand nombre comprenne. Je vais donc commencer mon explication par « en gros » (et même « en très gros »).
En (très) gros donc, si vous vouliez attaquer le réseau pour y intégrer une ligne de code vous octroyant 100 000 BTC par exemple il vous faudrait prendre la main sur 51% de celui-ci. C’est ce que l’on appelle une attaque des 51%*. C’est la seule méthode pour prendre le pouvoir sur la majorité du réseau et modifier l’historique de la blockchain.
Il serait ainsi possible de pirater un ou plusieurs blocs en créant des portefeuilles et créer ce qui est impossible en temps normal : une double-dépense*.
- Les euros sont sur mon compte épargne ou sous mon oreiller, qu’en est-il des bitcoins ? Et est-ce sûr de les conserver quelque part ?
Quand la confiance n’est plus là…
Pour cette partie il faut revoir le schéma de possession évoqué dans la question (même si pour l’épargne la notion de possession est très relative, ne croyez pas que votre argent attend tranquillement sur un compte…). Est-ce que je possède vraiment mes € lorsqu’ils sont en banque ? L’histoire récente a prouvé l’incertitude quant à cette affirmation.
Où aller ensuite ?
Je vous invite à vous rendre sur cette page qui développe la mise en sécurité de vos bitcoins.
#ensavoir+ :
– Une réserve de valeur
– La double-dépense (attaque des 51%)